Le concept de motivation, dont parlait déjà Maslow dans les années 1950, a été dans un objectif de performance largement intégré par les entreprises dans leurs pratiques managériales. Il est notamment un incontournable dans toutes les formations en management, et une attente forte de managers durant les séminaires de formation.
Comme s’il existait une baguette magique ou une recette miracle pour rendre les salariés motivés quelques soient les contextes, les situations… et comme si les managers étaient eux-même par nature motivés…
Toute le monde sait bien en fait que la motivation est un concept extrèmement complexe, et en premier lieu très personnel et individuel.
Nous privilégions donc par rapport au concept de motivation celui d’auto-motivation : c’est-à-dire être motivé par ses propres besoins, trouver un intérêt et un plaisir dans l’action au-delà de toute récompense externe.
Pour nous, les 4 piliers de l’auto motivation sont :
C’est parce que chacun pourra nourrir son automotivation que cette motivation se transformera en engagement dans le travail, au service de la performance.
Pour un manager, cette notion d’auto-motivation est une bonne nouvelle car il a une marge de manœuvre sur chacun des points :
C’est en fait un cercle vertueux qui contribue à l’auto-motivation. S’il manque un seul élément, je serai moins motivé et je ne pourrai pas m’engager dans la durée.
Maintenant, chaque personne se doit d’être exigeant quant au choix de l’entreprise, du service dans lequel il veut travailler pour pouvoir trouver cela. Chacun a le droit d’être demandeur de sens, d’autonomie et de feed-back si ça ne vient pas naturellement de sa structure ou de son manager… Et ouvrir les yeux quant au fait que certaines entreprises sont encore à des années lumière de ce type de management…
Alors rester ? Etre la graine qui va pousser à faire différement ?
> Cet article est un extrait de notre Livre blanc :
10 idées pour renouveler les façons de manager